Pour la première fois de son histoire, le célèbre festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand donnera une place aux courts venus du web. Cinq films ont ainsi été sélectionnés dans la catégorie Pop-Up.
La 44e édition du festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand aura lieu du 28 janvier au 5 février 2022. Petite nouveau du moment : la création d’une catégorie “Pop-Up” – dont l’intitulé signe hélas une nouvelle victoire de l’uniformisation anglophone au détriment de la diversité des manières de penser et d’exprimer le monde d’aujourd’hui – consacrée aux courts-métrages venus du web.
Partenariat avec YouTube
Le festival souhaite poursuivre ses actions en faveur des artistes s’exprimant sur l’internet et affirme sa volonté de « créer une passerelle entre cette création numérique émergente et les festivals de cinéma ».
C’est dans cette optique qu’un partenariat a été conclu avec YouTube : la plate-forme remettra son tout premier prix du court-métrage de fiction, accompagné d’une récompense de 2 500 €. Celle-ci vise à aider au financement des frais de production du prochain projet de court-métrage du lauréat ; la première diffusion gratuite en ligne de ce court devra évidemment se faire en primauté sur YouTube.
Le lauréat recevra également une bourse dans le cadre du dispositif CNC / Talents.
Sélection
1/ Promo 2000, de Paul Lapierre
Ce film meten scène la comédienne Juliette Tresanini, où l’on suit une jeune femme retrouvant ses camarades de lycée, qui ne semblent pas la reconnaître.
2/ Théo, de Tanya Larcinese
Produit dans le cadre de l’École nationale supérieure d’audiovisuel de Nice, ce court présente une plongée au cœur d’un foyer de l’enfance dans lequel les éducateurs tentent de cerner le jeune Théo.
3/ Un monde sans rap, d’Anis Rhali
Repéré chez Golden Moustache, ce film raconte l’histoire de Simon Astier qui se réveille dans un monde où le rap n’a jamais existé.
4/ Babaou, d’Alexandra Mignien
Récemment primé au festival Frames d’Avignon, le court nous plonge au cœur d’un monde de l’enfance dans lequel les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
5/ Case dep’, d’Alexandre Marinelli
Réalisateur des épisodes de Nexus VI, Alexandre Marinelli propose une ode jubilatoire au pétage de plombs autour d’une partie de Monopoly.
Les films seront projetés le mercredi 2 février à 20h. Leurs films seront également visibles gratuitement sur le site du festival, pendant toute la durée de l’événement. Le jury sera composé de professionnels du cinéma et de créateurs web.
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Photographie de Une : Les réalisatrices et réalisateurs des 5 films sélectionnés dans la section Pop-Up