Au lendemain du discours du président de la République interdisant tout festival jusqu’au 15 juillet, la Quinzaine des réalisateurs, la Semaine de la critique et l’ACID ont annoncé qu’ils annulaient leurs éditions cannoises 2020.

Lundi soir, le président de la République a pris le temps de s’exprimer sur la question des cinémas et des festivals de l’été, qui cristallisent nombre de tensions et de débats au sein du monde artistique : « Les lieux rassemblant du public, restaurants, cafés et hôtels, cinémas, théâtres, salles de spectacles et musées, resteront en revanche fermés à ce stade. Les grands festivals et événements avec un public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu’à mi-juillet prochain. La situation sera collectivement évaluée à partir de mi-mai, chaque semaine, pour adapter les choses et vous donner de la visibilité. »

« Au moins jusqu’à mi-juillet » – Cette simple phrase signe l’impossibilité de tout report du festival de Cannes entre fin juin et début juillet, comme initialement envisagé. Il n’a pas fallu quarante-huit heures pour que la Quinzaine des réalisateurs, la Semaine de la critique et l’ACID annoncent l’annulation de leurs éditions cannoises 2020.

« La crise sanitaire à laquelle nous sommes confrontés ne nous permet pas de prévoir concrètement la suite des événements, précisent les équipes de la Quinzaine des réalisateurs, de la Semaine de la critique et de l’ACID. Afin de soutenir l’ensemble du secteur cinématographique très affecté par la situation présente, chaque section, en concertation avec le Festival de Cannes, étudie cependant la meilleure façon de continuer à accompagner les films proposés à leur édition 2020. »

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