Dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous, cinq syndicats et organisations de producteurs – SATEV, SPECT, SPI, USPA et AMAPA – annoncent la rédaction d’une charte de bonnes pratiques pour accompagner la reprise des tournages.
Communiqué
Des tournages ont repris sur le territoire national depuis le mois de juin, avec une accélération depuis la rentrée de septembre. Néanmoins, la plupart des tournages intégrant des prises de vue à l’étranger restent à l’arrêt.
Issue d’échanges entre les différents acteurs de la production cinématographique et audiovisuelle, cette Charte a pour but d’accompagner la reprise d’activité dans les meilleures conditions possibles pour les professionnels du secteur : employeurs, salariés, mais aussi indirectement, éditeurs de services.
Elle vise en premier lieu à acter un ordre de reprise des tournages fondé sur l’antériorité. L’Association de médiation et d’arbitrage des professionnels de l’audiovisuel (AMAPA) et le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) sont utilement associés à la Charte. En cas de différend, ceux-ci pourront éventuellement intervenir en médiateurs, à la demande des parties.
Elle prévoit également un mécanisme contractuel garantissant un niveau minimal de rémunération pour les salariés en cas d’arrêt de tournage pour cause de COVID-19, tout en limitant les risques économiques pesant sur les sociétés de production.
Ces règles posées sécurisent donc le processus de création des œuvres couvertes par le fonds d’indemnisation du CNC, limitent l’exposition à certains risques pour les entreprises et garantissent des conditions d’emploi sécurisés pour les salariés dans le cadre de la reprise d’activité.
En mettant en avant dans ce cadre l’échange et la concertation entre les professionnels, la signature de cette charte illustre la capacité des acteurs de la production audiovisuelle et cinématographique à collaborer au service de l’intérêt collectif de la profession.