PixPalace propose, en ces temps de confinement et de télétravail, un accès découverte et gratuit de trois mois pour les titres de presse, maison d’édition, agences de communication, sociétés, DA et iconographes freelance qui ne l’utilisent pas encore. Présentation.

Avec près d’une centaine d’agences et de collectifs de photographes et quelque onze millions de photographies proposées, PixPalace est la plus grande banque de données d’images françaises, offrant une visibilité aussi bien aux grandes agences qu’aux collectifs plus confidentiels. 1500 utilisateurs professionnels profitent chaque mois d’une importante diversité de sources iconographiques.

Le savoir-faire des agences photographiques françaises

Alors que les recherches sur internet se développent, Jean Favreau, Hervé Mariaud et Marek Kasprzyk décident de créer PixPalace en 2004, un service qui propose aux professionnels de consulter en un même lieu des banques d’images issues d’agences et de collectifs de photographes.

Jusqu’en 2004, les médias et iconographes en recherche de photographies devaient se rendre sur les dizaines de sites d’agences, au risque de ne se concentrer que sur les plus importantes et de provoquer indirectement la disparition des plus petites d’entre elles. « Il est certain que seules quelques agences allaient survivre à terme, confirme Sylvaine Lecoeur, directrice commerciale de PixPalace, sans doute les plus grosses et les plus spécialisées. »

Beaucoup de sources d’images étaient ainsi menacées, risque d’autant plus dommageable que la France est un pays reconnu pour ses agences photographiques et sa diversité. « Il y a une véritable spécificité française, poursuit Sylvaine Lecoeur, qui dirigea de petites agences d’auteurs et fut également agent de photographes par le passé, avant de rejoindre PixPalace. C’est la France qui a eu, pendant longtemps, les plus grosses agences, avec Gamma, Sipa… Nous avons toujours eu de très belles agences photographiques dans notre pays. »

Un intérêt mutuel bien compris

L’idée germe alors dans la tête de Jean Favreau, Hervé Mariaud et Marek Kasprzyk de créer un portail agrégeant des sources d’images différentes, qui serve tout autant aux utilisateurs qu’aux agences elles-mêmes. « L’intérêt pour l’utilisateur est d’avoir accès à de nombreuses sources différentes, des grosses agences aux plus petites, des généralisées jusqu’aux spécialisées, explique la directrice commerciale de PixPalace. Quant aux agences, elles ont accès à une multitude d’utilisateurs et d’acheteurs variés, des grandes sociétés de presse aux iconographes indépendantes. »

Si les plus grandes agences ont tout d’abord eu quelques réticences à partager leur banque d’images sur la même plate-forme que leurs concurrents, si certains iconographes ont pu penser qu’une telle initiative allait mettre en péril leur métier, PixPalace s’est progressivement imposé avec le temps. Seize ans plus tard, ce sont quatre-vingt-huit agences et collectifs de photographes qui proposent dorénavant leur fonds photographique – soit quelque onze millions de photos – sur ce portail sans équivalent dans l’Hexagone : l’art, le spectacle, la cuisine, l’aérien… Tous les sujets y ont leur place. « Nous avons même une agence qui est spécialisée dans les phénomènes paranormaux, et c’est ça l’intérêt de PixPalace », s’enthousiasme Sylvaine Lecoeur.

Des options personnalisées selon les agences

Pour proposer son fonds propre, il faut intégrer soit une agence, soit un collectif de photographes, c’est-à-dire appartenir à une structure juridique définie, que ce soit une entreprise ou une association. « Nous n’acceptons effectivement pas les photographes indépendants, précise Sylvaine Lecoeur. Il faut nécessairement une organisation pour porter un fonds, ne serait-ce que pour être certain que lorsqu’un client appelle pour acheter une photographie, il y ait une structure stable qui réponde. Ce ne peut donc pas être un photographe parti en reportage pendant trois mois. » Mais avec le système des collectifs, un photographe peut rapidement rejoindre PixPalace, grâce à la mutualisation des fonds photographiques propres et d’un secrétariat répondant aux demandes.

Chaque agence peut choisir de mettre en haute ou en basse définition ses photographies, soit de manière générale, soit de manière ciblée. « Nous pouvons faire de la dentelle, en respectant le souhait de chaque agence, selon ses enjeux et ses envies », affirme Sylvaine Lecoeur. Certaines agences n’autorisent la HD que pour la presse, souvent soumise à de très courts délais, tandis qu’elles mettent toutes leurs images en basse définition pour d’autres secteurs tels que l’édition, qui travaillent sur des temps plus longs. Les agences disposent enfin des coordonnées des utilisateurs, d’un suivi des visites sur chaque photographie, du nombre de téléchargements… « Les agences ont donc une complète visibilité de ce qui se passe avec leurs images. »

Le modèle économique de PixPalace repose sur les abonnements des agences et des utilisateurs. « Nous ne prenons pas de commissions sur les ventes qui sont faites par l’intermédiaire de PixPalace. » Le coût de l’abonnement, pour les agences, varie en fonction du nombre d’images qu’elles mettent : le nombre minimum, qui est de cinq mille photographies, coûte deux cent cinquante euros HT par mois.

Rapidité et pertinence pour les utilisateurs

Presque toute la presse française passe aujourd’hui par PixPalace. Depuis quelques années, le secteur de l’édition s’y intéresse également de plus en plus. Aujourd’hui, PixPalace compte mille cinq cents utilisateurs réguliers. Ceux-ci entrent les mots-clefs, et la recherche se fait sur l’ensemble des fonds à disposition. « Pour l’utilisateur, il y a deux intérêts : la rapidité et la pertinence. » Le client peut également choisir des critères plus spécifiques, en privilégiant par exemple certaines agences. C’est le cas d’une certaine presse spécialisée, qui a nécessairement des désirs spécifiques.

Le tarif de l’abonnement client est très variable, puisque fixé en fonction des besoins, des utilisations et de l’importance de chaque utilisateur. « Nous faisons du sur-mesure. Les grands groupes de presse, par exemple, ont toujours un serveur personnel, ce qui est évidemment un service plus onéreux que ceux qui disposent d’un abonnement simple, que nous avons multiplié pour les plus petits magazines. » Il y a enfin des tarifs spécifiques aux iconographes indépendantes, qui sont environ une centaine à faire appel aux services de PixPalace. « Elles sont très importantes pour nous, parce qu’elles touchent d’autres clientèles, parfois plus axées sur la communication et les entreprises. »

Lorsqu’un utilisateur souhaite acheter une photographie ou télécharger de manière régulière une quantité définie d’images, il prend directement contact avec l’agence, toutes les coordonnées étant présentes sur l’interface, et se met d’accord sur un tarif. Toutes les œuvres présentes sur l’interface sont soumises aux droits gérés : chaque utilisateur négocie donc avec l’auteur une compensation financière pour chaque usage. « Une des vertus de PixPalace est que nous sommes dans un écosystème de professionnels, insiste Sylvaine Lecoeur. Les agences et les clients se font confiance et nous font confiance. » Tous les téléchargements ne donnent évidemment pas lieu à une publication. Lorsqu’un magazine publie une photographie, il envoie à l’agence la pige, c’est-à-dire un exemplaire du journal, qui sert de « preuve » pour la facturation.

PixPalace2 : un joker à 50 millions

Il y a quatre ans, un second fonds de recherche est mis en place : PixPalace2. « C’est un service totalement gratuit, qui permet aux agences de mettre à disposition plus de photographies que ce pourquoi elles payent », explique Sylvaine Lecoeur. Si les petites agences mettent leur fonds intégral sur PixPalace, les agences plus importantes sont en revanche contraintes de faire des choix.

PixPalace2 leur offre un second portail, sans sélection a priori, donc moins pertinent quant au nombre d’images proposées : cinquante millions de photographies sont ainsi mises à disposition. « PixPalace est une interface premium, tandis que PixPalace2 est une sorte de joker pour les utilisateurs qui ne trouveraient pas ce qu’ils cherchent sur PixPalace », résume Sylvaine Lecoeur.

Pierre GELIN-MONASTIER

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Pour faciliter et optimiser les recherches de photos en ces temps de confinement, donc de télétravail, PixPalace propose un accès découverte et gratuit de trois mois pour les titres de presse, maison d’édition, agences de communication, sociétés, DA et iconographes freelance qui ne l’utilisent pas encore.

Envoyez vos demandes, en indiquant le nom de votre société, à : contact@pixpalace.com